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Articles

Affichage des articles du 2014

Vases communicants avec Alice Scaliger

Ce mois-ci, je vase communique avec Alice Scaliger. Nous avons choisi comme point de départ une vidéo extraite d'un spectacle de danse qu'Alice avait partagé sur son blog et que l'on peut voir en cliquant là. Il s'agit de "Nowhere", spectacle réunissant 26 danseurs et créé en 2009 par DIMITRIS PAPAIOANNOU en hommage à la chorégraphe PINA BAUSH. Vous pouvez lire mon texte sur son blog par ici. Et maintenant place au texte d'Alice :    Nowhere. Une naissance à l'envers. Nulle part c'est l'ailleurs, et c'est le recommencement. Or nous savons bien que nous n'avons pas de deuxième chance. Le réveillon de l'an 2000, c'était une nouvelle occasion. À Nantes, on ouvrait le Lieu Unique, et pour l'occasion Pina Bausch donnait un spectacle. J'ai pris le TGV, j'y suis allée. Il fallait traverser les rails du tramway, de ces rails entourés d'herbe sur laquelle fêtards et buveurs s

Vases Communicants avec Sébastien Marcheteau

Dans le cadre des Vases Communicants, je suis très heureuse d'échanger ce mois-ci avec Sébastien Marcheteau, lecteur fin et passionné et amateur de peinture (c'est une première pour lui et j'espère que cette expérience lui donnera envie de continuer). Nous avons décidé de nous inspirer d'un tableau de William Mathieu . Notre choix commun s'est porté sur l'oeuvre intitulée "Questionnement Hantaï".  Voici le texte de Sébastien. Le mien est à lire sur son blog là. Précision : Bruit de glas, antilipogramme composé des treize lettres uniques de son titre est un texte écrit avec seulement la moitié de l'alphabet. LE BRUIT DU GLAS par Sébastien de Cornuaud-Marcheteau Ars gratia artis T. Gautier Assailli et abruti d'aussi âpres et brutales arguties, Gabriel ressasse, telles des lettres égarées à la lisière de l'illisible, les bribes de t

Textes publiés dans la revue en ligne Ce qui reste

Ce mardi 14 octobre, plusieurs de mes textes sont publiés dans la revue en ligne Ce qui reste. Pour les lire, c'est par là.  J'en suis d'autant plus heureuse que de nombreux écrivains que je lis et apprécie ont été publiés dans cette toute jeune et belle revue que je sais très sélective.  Quelques mots sur la revue (piqués sur le site): Ce qui reste, quand on ferme les yeux… persistance rétinienne de la création littéraire comme artistique… la vue gravée dans l’esprit ; vue écrite dans la langue du quotidien, de la vie, du vivre, du réel – avec ses évidences et outrances, ses défauts et qualités, ses banalités et incongruités, et même ses vérités comme ses mensonges. Ce qui reste est une revue en ligne, dirigée par VincentMotard-Avargues , où vers, proses, chroniques, peintures & photos se côtoient et s’associent, du lundi au vendredi, une publication par jour.

"Voleuse", ma nouvelle inédite pour le Ray's Day !

Aujourd'hui, à l'occasion du Ray's Day, je vous offre une de mes nouvelles inédites : bonne lecture ! VOLEUSE ! Du sang plein la bouche…et pas le mien. Goût métallique devenu familier. Le bruit lancinant des gouttes rouges qui tombent sur le lino du coin cuisine de mon deux-pièces. Grrr… l’envie de grogner comme un animal pas tout à fait repu. Je m’appelle Maria Lucia, j’ai 36 ans, sans profession, célibataire, sans enfant. Et il semblerait que je sois différente. Aussi loin que je me souvienne j’ai toujours été la doublure de la femme invisible dans le film de ma propre vie. Jusqu’au jour où c’est devenu insupportable et où j’ai pris ma vie transparente, évanescente, translucide, ma vie bulle de savon en main. Je ne veux pas qu’on interprète mes actes criminels de façon inappropriée. C’est pour cela que je veux vous raconter ce qui a fait de moi ce que je suis. Ni Causette, ni pauvre petite fille riche, j’ai gran

Vases Communicants avec Angèle Casanova

Ce mois-ci pour les Vases Communicants, j'échange avec Angèle Casanova sur le thème du conte. Voici son texte et ses photos ci-dessous. Mon mini conte "La marchande de nuit" inspiré d'une sculpture de l'artiste Sabrina Gruss (voir son site ici) est sur Gadins et bouts de ficelles, le blog d'Angèle ici.  LES YEUX ROUGES Sous la porte le secret suppure lentement il la ronge rouille rosée temps qui passe il l’attaque il va gagner déjà dans l’interstice on devine l’inavouable le secret la porte solide l’occulte mal les herbes folles nous en écartent à peine il est vie derrière la vie mort peut-être mais grouillante de vers de germes alors oui il est vie derrière la vie Le temps a passé Depuis que cette porte a été scellée la peinture a coulé en longues traînées abstraites comme tracées de main de peintre la poussière le sabl