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Articles

Affichage des articles du février, 2014

Un petit mot de Romain Giordan au sujet de "L'enfance crue"

Avec sa permission (qu'il en soit ici remercié), je recopie ici le petit mot envoyé par Romain Giordan à la suite de la lecture de "L'enfance crue".  "Etrange Ligie pour qui la forêt et la fuite méritent d'être objets littéraires, à la condition qu'une si belle écriture les réunisse et les magnifie.  Son corps, sa tête, toponymes et topographes littéraires par excellence parce qu'en eux et par eux les puissances d'une cruauté enfantine vécue et celle d'une innocence rêvée se démultiplient..." Retrouvez toute l'actualité de Romain Giordan, écrivain et revuiste de talent là.

Avis de lecteur sur "L'enfance crue"

L'avis d'un lecteur anonyme sur L'enfance crue (publié sur le site Libfly le 12/02/2014) : "L'enfance crue est une fable bien d'aujourd'hui qui plonge la narratrice, l'espace d'un songe, ou de plusieurs, dans un autre espace. Une forêt. Grimm, Tolkien et autres grandes plumes ont décrit des forêts inquiétantes. L'histoire bascule du réel au rêve. Plus le motif se précise, plus le mystère s'épaissit, plus on souhaite en savoir davantage. L'art de la nouvelle est bel et bien là. Une tel univers pourrait être étiré, développé, approfondi, mais d'autres forces naturelles viennent tout recouvrir, sans crier gare. Les faits sont là. On n'en reste pas là, nous lecteur. La machine à rêve est en route. On poursuit le voyage dans d'autres eaux, troubles ou pas. Un belle découverte."

Vases Communicants avec Eve de Laudec

Dans le cadre des Vases Communicants, j'échange ce mois-ci avec Eve de Laudec. Nous sommes parties toutes les deux sur les mots fin/faim. Son texte "En fin" est à lire ici et le mien, "L'affamée et la sans faim", est à lire sur son blog là.   En fin Je reviens de l’enterrement. Il faut bien revenir d’ailleurs ou de quelque chose. Enfin, elle, n’en est pas revenue. J’y ai laissé quelques scories de lettres informelles, jetées au vent d’hiver, avec mes non-regrets éternels. En déposant mon bouquet d’artifices, pour un ultime baiser, je crois que…Oh, j’en suis même sure, j’ai ri ! Pas un petit rire discret, sous cape, non, un fou-rire à tordre les étincelles de l’en-faire-part. Je tentais juste de me couler dans l’ambiance, mais les braves gens n’aiment pas que …l’on ne soit pas conventionnel. En fin, ils n’aiment pas que. Sa mise en bière s’est déroulée dans un recueillement aussi lourd que le poids des jours. Il