Accéder au contenu principal

Bilan du troisième mois de résidence d'écriture au Mans

Alors que ma résidence d'écriture au Mans s'achève, à la veille de mon retour dans le Sud-Ouest, il est temps de faire un petit bilan de ce mois d'octobre et d'envisager des prolongements à cette résidence.

Ce dernier mois a été le plus riche en médiation culturelle des trois mois passés au Mans en 2016 : je suis allée à la rencontre des détenus de la Maison d'Arrêt Les Croisettes, des lycéens de trois lycées différents (La Germinière, Gabriel Touchard et Bellevue), du public senior et du grand public lors du Salon du Livre. A chaque fois, cela été l'occasion de parler de mon parcours et de répondre aux questions nombreuses sur le travail et le quotidien d'un écrivain aujourd'hui, d'expliquer la chaîne du livre (de défendre encore et toujours librairies et éditeurs indépendants) et surtout d'échanger autour de l'amour de la littérature et de partager des moments écriture lors d'ateliers. 

De toutes ces rencontres, je retiendrai toute une palette très variée de visages, de voix, de sensibilités, de mots... et un vif intérêt pour le livre et l'écriture (notamment à la maison d'arrêt) qui m'a mis du baume au coeur.

Une fois encore, j'ai bien profité de la vie culturelle du Mans, notamment en allant au théâtre trois fois. J'ai vu et adoré "La mouette" de Tchekov mis en scène par Thomas Ostermeier au théâtre des Quinconces. Egalement très apprécié, un beau spectacle émouvant : "Le silence des chauve-souris" d'Anaïs Allais, vu au théâtre de l'Ephémère. Et puis bien sûr "Prière de ne pas diffamer", spectacle sur Hélène Bessette mis en scène par Régis Hébette et Gilles Aufray avec Laure Wolf qui incarne LNB7 avec beaucoup de talent et de simplicité et que les Manceaux auront la chance de voir (ou revoir) à la médiathèque Louis Aragon en novembre.

Concernant le volet création littéraire, mon livre sur Unica Zürn est terminé et j'ai écrit dix nouvelles sur le thème Rêves et Chimères (commande la ville du Mans) : il est fort probable que je revienne au Mans l'an prochain pour continuer à partager tout cela avec le public...

Remerciements :
- aux professeurs et documentalistes des lycées La Germinière, Gabriel Touchard et Bellevue pour leur accueil chaleureux et leur implication dans la rencontre avec les élèves, à travers la préparation en amont
- à Elodie Merlin, coordinatrice culturelle à la Maison d'Arrêt Les Croisettes et à la Ligue de l'Enseignement des Pays-de-la-Loire
- à la directrice de la médiathèque Louis Aragon et tout son personnel, pour son aide dans mes recherches bibliographiques et son accueil toujours très sympathique
- aux journalistes de lemansmaville.com, Radio Alpa et France 3 Pays-de-la-Loire
- à l'association la 25ème du Livre
- à la D.R.A.C. Pays de la Loire
- à la mairie du Mans, en particulier au service Développement Culturel et tout spécialement à Clara Hérin, qui m'a accompagnée tout au long de cette résidence avec beaucoup de disponibilité, de bienveillance et d'intérêt pour mon travail.

Posts les plus consultés de ce blog

Présentation de "Sylvia, la fille dans le miroir" et du numéro 13 de l'Ampoule à la librairie du Basilic

Un grand merci aux libraires de la librairie du Basilic pour leur chaleureux accueil ce mercredi 5 juillet pour la présentation de mon premier roman paru aux éditions Sans Crispations et pour celle du dernier numéro en date de la revue l'Ampoule des éditions de l'Abat-Jour. Merci beaucoup également aux personnes qui se sont déplacées pour ce double évènement.  Marion Pain, artiste-illustratrice et Mehdi Perocheau, écrivain, publiés plusieurs fois dans la revue l'Ampoule et également auteur du feuilleton en ligne intitulé "Le coursier". L'écrivain Roland Goeller, publié de nombreuses fois dans la revue l'Ampoule et auteur du recueil "Failles" publié aux éditions de l'Abat-Jour fin 2022. La librairie du Basilic est une très belle librairie dédiée à l'imaginaire sous toutes ses formes, située en plein coeur de Bordeaux (non loin de la rue Sainte Catherine) au 20 rue du Mirail. Vous y trouverez des livres bien sûr (du beau livre au livre de p

Critique de "Sylvia, la fille dans le miroir" par Nathalie Zema

Merci à Nathalie Zema pour sa critique de mon roman sur le site Scifi-universe.com que je reproduis ici en intégralité et que l'on peut retrouver ici. Un récit fantastique bordelais Un texte profond et intimiste Si vous aimez le charme envoutant des romans fantastiques du XIXème siècle, approchez et découvrez le premier roman de  Marianne Desroziers .  Sylvia, la fille dans le miroir  est un récit intimiste et poétique, un texte beau et émouvant sur la quête de soi. Esther est une jeune femme qui vit à Bordeaux de nos jours. Elle sort du bureau de sa directrice de thèse, enthousiaste, elle va pouvoir étudier et écrire sur l’œuvre de Sylvia Plath une écrivaine et poétesse américaine. Elle rentre chargée de livres dans son petit appartement des Chartrons quand, de sa psyché en bois d’acajou, une voix lui demande : «  et ton poème ?  » Alors débute une conversation, après certes quelques hésitations et un café renversé, entre une jeune femme qui cherche sa voie et son autrice tant ad

Un dimanche avec les éditions Sans Crispation à Mauvezin (Gers)

  De gauche à droite : Alice Gervais-Ragu, Marianne Desroziers, Cartographie Messyl, Philippe Sarr, Nathalie Straseele, Philippe Labaune, David le Golvan et Maria Isabel Zamora Yusty. Une partie des éditions Sans Crispation (auteurs, éditeur/auteur, traductrice) était réunie le dimanche 7 mai à Mauvezin dans le Gers à la Fabrique des Colibris (merci à eux pour leurs accueil). Au menu de cette journée : table ronde autour de l'édition indépendante, de la maison d'édition et de nos livres respectifs en fin de matinée, puis déjeuner (délicieuse cuisine que je recommande vivement si vous passez dans le coin !), lectures puis dédicaces. Une bien belle journée où j'ai eu le plaisir de parler pour la première fois en public de mon roman "Sylvia, la fille dans le miroir" publié en février dernier par Philippe Sarr, éditeur de Sans Crispation, que je remercie une fois de plus pour sa confiance. Plaisir aussi de rencontrer et d'échanger avec les auteurs présents (une fa